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Traque des FDLR: Tuer au Congo pour résoudre un problème rwandais. Cynisme par excellence.

Début décembre 2013, les Forces armées de la RDC (FARDC, ndlr) conjointement avec la FIB (Brigade d’intervention de la Mission onusienne au Congo, MONUSCO, ndlr) ont lancé des offensives contre les rebelles rwandais FDLR dans le territoire de Masisi plus précisément à Kalembe en province du Nord-Kivu. La traque amorcée des FDLR au Congo, es ce une panacée ? Nous sommes en 1994. Une guerre ineffable se déclare au Rwanda ; voisin directe du Congo. Des milliers d’âme périssent à cause de l’inhumanité des pseudos leaders de ce pays. Un afflux massif des citoyens rwandais s’observe au Congo, dans sa partie Est, précisément dans les provinces du Nord et sud Kivu. Parmi eux, certains traversent armes en bandoulières et emplis de boulimie du pouvoir et s’installent dans des camps d’abord avant de se réfugier loin dans des forêts du Kivu; ceux qu’on nommera plus tard, les forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Les aigris, mécontents du régime du Front Patriotique Rwandais (FPR ndlr) de Paul Kagamé, l’actuel président rwandais. On a eu de cesse de décrier la légèreté dont a fait montre le régime congolais (Zaïrois à l’époque du président Mobutu) quant au désarmement des réfugiés qu’ils ont accueillis sur leur sol, sous la demande expresse de la communauté internationale. Ils se sont donc installés loin des centres urbains dans ces deux provinces et ont y ont régné en maîtres absolus sous le regard impuissant de Kinshasa qui n’a pas su imposé son autorité. Depuis lors, ces rebelles rwandais se livrent à cœur joie au pillage de nos ressources naturelles, aux massacres des civils dans leurs champs, à l’imposition des taxes illégales, bref à un chaos sans précédent déclaré dans un État démocratique. Sur ce sujet le journal congolais, « Le Phare » écrit: les rebelles FDLR étaient devenus les maîtres des mines d’or, de diamant, de cassitérite, de coltan et autres minerais de sang qu’ils ramassaient à la pelle et vendaient en contrebande pour leurs approvisionnements réguliers en armes, munitions et effets militaires. Pour trouver l’erreur c’est simple. Permettre l’entrée des réfugiés sur son sol, armes à la main. Laisser perpétrer par « ces soi-disant réfugiés » des crimes sordides et exactions ignobles (viols massifs des femmes, tueries, mutilations, incendies de villages) sur les civils des années durant alors qu’on a une armée sensée défendre l’intégrité du territoire contre toute velléité belliciste. La bourde, le recours par le régime congolais à ces forces négatives pour chasser les invasions récurrentes du Rwanda et de l’Ouganda par groupes armés interposés (RCD, CNDP, M23, ndlr). Alors qu’en 2009, on initie et on approuve des opérations conjointes (RDC-Rwanda, opération Umoja wetu I, II: Notre unité Ndlr) de traque de ces éléments, le lendemain, on lésinait à les extrader au Rwanda pour ‘semble-t-il’, « exiger un rapatriement dans la dignité et la sécurité dans leur pays d’origine ». Un méli mélo, un micmac ou un désordre organisé dans la gestion de cette question. Les observateurs avertis sont catégoriques et unanimes sur la solution à envisager. «Les FDLR sont des citoyens rwandais à part entière. Si la communauté internationale le veut bien, elle peut exiger du régime actuel rwandais, un dialogue inter-rwandais sur des questions de gouvernance et de retour de leurs frères de sang. La RDC ferait mieux de se pencher sur cette piste que de se livrer au massacre des citoyens qui sont reniés par leurs frères pour de raisons de passé noir que pourtant la justice devait résoudre et pour préserver ses citoyens de dommages collatéraux qu’engendrerait (si ce n’est déjà le cas), leur traque dans les rangs de ses militaires et même des civils congolais. » Tuer pour résoudre un problème politique externe n’a jamais donné des résultats idoines. Cynisme avéré. Le cas de la rébellion du M23 maitrisée par les FARDC et la FIB (brigade d’intervention de la mission onusienne) le 05 novembre dernier n’est pas le même que celui des FDLR. Le premier constitue une rébellion criminelle téléguidée par le Rwanda et l’Ouganda pour déstabiliser le grand Congo enfin de se livrer à cœur joie au pillage des ressources naturelles et au squat de certains espaces congolais. Ils ont été neutralisés et devront répondre devant la justice pour les actes odieux qu’ils ont commis au Nord-Kivu. Tandis que le second, est empli des aigris rwandais ( entre 1.500 et 2.000 sans compter leurs dépendants dont des enfants avec des congolaises, un hic ) qui ont trouvé refuge au Congo (loin des grandes villes) pendant près de deux décennies. Ils ont malheureusement commis d’atrocités sur les populations congolaises pourtant innocentes et traumatisées par des guerres récurrentes. Le peuple congolais n’a rien a payé de la gestion cynique de la république rwandaise. La communauté internationale devrait exiger une solution rwando-rwandaise à la question FDLR. Cette traque qui se déroule sur le sol congolais alors que ce dernier n’a rien à avoir dans cette question, devrait interpeller plus d’un des compatriotes congolais.

Début décembre 2013, les Forces armées de la RDC (FARDC, ndlr) conjointement avec la FIB (Brigade d’intervention de la Mission onusienne au Congo, MONUSCO, ndlr) ont lancé des offensives contre les rebelles rwandais FDLR dans le territoire de Masisi plus précisément à Kalembe en province du Nord-Kivu.

La traque amorcée des FDLR au Congo, es ce une panacée ?

Nous sommes en 1994. Une guerre ineffable se déclare au Rwanda ; voisin directe du Congo. Des milliers d’âme périssent à cause de l’inhumanité des pseudos leaders de ce pays. Un afflux massif des citoyens rwandais s’observe au Congo, dans sa partie Est, précisément dans les provinces du Nord et sud Kivu. Parmi eux, certains traversent armes en bandoulières et emplis de boulimie du pouvoir et s’installent dans des camps d’abord avant de se réfugier loin dans des forêts du Kivu; ceux qu’on nommera plus tard, les forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Les aigris, mécontents du régime du Front Patriotique Rwandais (FPR ndlr) de Paul Kagamé, l’actuel président rwandais.

On a eu de cesse de décrier la légèreté dont a fait montre le régime congolais (Zaïrois à l’époque du président Mobutu) quant au désarmement des réfugiés qu’ils ont accueillis sur leur sol, sous la demande expresse de la communauté internationale. Ils se sont donc installés loin des centres urbains dans ces deux provinces et ont y ont régné en maîtres absolus sous le regard impuissant de Kinshasa qui n’a pas su imposé son autorité. Depuis lors, ces rebelles rwandais se livrent à cœur joie au pillage de nos ressources naturelles, aux massacres des civils dans leurs champs, à l’imposition des taxes illégales, bref à un chaos sans précédent déclaré dans un État démocratique. Sur ce sujet le journal congolais, « Le Phare » écrit: les rebelles FDLR étaient devenus les maîtres des mines d’or, de diamant, de cassitérite, de coltan et autres minerais de sang qu’ils ramassaient à la pelle et vendaient en contrebande pour leurs approvisionnements réguliers en armes, munitions et effets militaires.

Pour trouver l’erreur c’est simple.

Permettre l’entrée des réfugiés sur son sol, armes à la main. Laisser perpétrer par « ces soi-disant réfugiés » des crimes sordides et exactions ignobles (viols massifs des femmes, tueries, mutilations, incendies de villages) sur les civils des années durant alors qu’on a une armée sensée défendre l’intégrité du territoire contre toute velléité belliciste.

La bourde, le recours par le régime congolais à ces forces négatives pour chasser les invasions récurrentes du Rwanda et de l’Ouganda par groupes armés interposés (RCD, CNDP, M23, ndlr).

Alors qu’en 2009, on initie et on approuve des opérations conjointes (RDC-Rwanda, opération Umoja wetu I, II: Notre unité Ndlr) de traque de ces éléments, le lendemain, on lésinait  à les extrader au Rwanda pour ‘semble-t-il’, « exiger un rapatriement dans la dignité et la sécurité dans leur pays d’origine ».

Un méli mélo, un micmac ou un désordre organisé dans la gestion de cette question.

Les observateurs avertis sont catégoriques et unanimes sur la solution à envisager. «Les FDLR sont des citoyens rwandais à part entière. Si la communauté internationale le veut bien, elle peut exiger du régime actuel rwandais, un  dialogue inter-rwandais sur des questions de gouvernance et de retour de leurs frères de sang. La RDC ferait mieux de se pencher sur cette piste que de se livrer au massacre des citoyens qui sont reniés par leurs frères pour de raisons de passé noir que pourtant la justice devait résoudre et pour préserver ses citoyens de dommages collatéraux qu’engendrerait (si ce n’est déjà le cas), leur traque dans les rangs de ses militaires et même des civils congolais. » Tuer pour résoudre un problème politique externe n’a jamais donné des résultats idoines. Cynisme avéré.

Le cas de la rébellion du M23 maitrisée par les FARDC et la FIB (brigade d’intervention de la mission onusienne) le 05 novembre dernier n’est pas le même que celui des FDLR.

Le premier constitue une rébellion criminelle téléguidée par le Rwanda et l’Ouganda pour déstabiliser le grand Congo enfin de se livrer à cœur joie au pillage des ressources naturelles et au squat de certains espaces congolais. Ils ont été neutralisés et devront répondre devant la justice pour les actes odieux qu’ils ont commis au Nord-Kivu.

Tandis que le second, est empli des aigris rwandais ( entre 1.500 et 2.000 sans compter leurs dépendants dont des enfants avec des congolaises, un hic ) qui ont trouvé refuge au Congo (loin des grandes villes) pendant près de deux décennies. Ils ont malheureusement commis d’atrocités sur les populations congolaises pourtant innocentes et traumatisées par des guerres récurrentes. Le peuple congolais n’a rien a payé de la gestion cynique de la république rwandaise. La communauté internationale devrait exiger une solution rwando-rwandaise à la question FDLR. Cette traque qui se déroule sur le sol congolais alors que ce dernier n’a rien à avoir dans cette question,  devrait interpeller plus d’un des compatriotes congolais.

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