Implication des jeunes dans le processus de paix : L’activiste Chantal Faida Vulgarise la résolution 2250 des Nations-Unies
Le parti politique Alliance pour le Developpement de la République (ADR ), a tenu une seance de vulgarisation sur la Résolution 2250 de la participation des jeunes dans le processus de paix et de sécurité le vendredi 24 juin 2022 dans la salle “American corner” au sein de l’Université Protestante au Congo ( UPC ), à kinshasa.
Ayant pris part à cette activité en sa qualité de cadre de ce parti, l’activiste Chantal Faida a fait savoir que la résolution 2250 doit être vu comme un instrument soutenant l’apport des jeunes dans la résolution des conflits et recherche de la paix en RDC :
‹‹ Notre pays traverse une crise sécuritaire inédite, c’est la raison pour laquelle cette Résolution 2250 portant sur 5 piliers ( la participation, la protection , la prévention, le partenariat et le désengagement ), devrait être vu comme un instrument soutenant l’apport des jeunes surtout dans ce contexte où la RDC cherche la paix dans sa partie orientale. L’apport des jeunes doit être visible, remarquable au travers des plusieurs initiative et lors des rencontres de Résolution des conflits les jeunes doivent être impliqués et associés ››, a dit Chantal Faida.
Cette dernière a rappelé que la République Démocratique du Congo (RDC) est membre des Nations-Unies dans l’oblligation de faire appliquer cette Résolution.
‹‹ Les partis politiques ont le devoir d’outiller leurs membres, c’est dans ce contexte que le parti ADR a tenu faire cette campagne de vulgarisation au bénéfice de toutes les couches des jeunes pour que l’appropriation de cet instrument rappelle aux autorités l’implication de jeunes dans le processus de retour de la paix en RDC ››, a ajouté chantal Faida, cadre du parti ADR.
Cette activitée qui a connu la participation du président nationale du parti Mutiro Wabachara, du secretaire général maitre Gabril Bashamba, témoigne de la place que le parti ADR accorde à la jeunesse.
Autre chose évoquée par l’activiste des Droits Humains Chantal Faida, c’est son plaidoyer envers les autorités au niveau national pour soutenir ce processus en donnant un budget au niveau du secrétariat technique de la jeunesse pour que le plan d’action 2250 soit connu et vulgarisé, aussi en langues nationales d’autant plus que les jeunes dont l’âge varie entre 15 et 24 ans aujourd’hui constitue 60% de la population congolaise. Cependant la grande majorité de cette tranche d’âge est sans emploi et pour Chantal Faida ‹‹ quand on est des sans emploi on ne peut pas apporter une pierre à l’édifice de développement de la Nation».
Chantal Faida a insisté sur la mise en place d’un programme au niveau national qui tient compte de la lutte contre le chomage des jeunes, l’entrepreunariat des jeunes dans le but de les rendre autonomes et les faire entrer dans les instances de prise des décisions telles que prôné par la resolution 2250 des Nations-Unies adoptée en 2015.
Chantal Faida a fait savoir que les recommandations de cette rencontre seront également appliquées au sein de leur parti.